Ah… je prends de l’âge, j’ai des problèmes de santé, mais c’est normal… J’ai hérité ça de ma mère. Le grand père c’était pareil. C’est génétique… On n’y peut rien.
Mais si, on peut faire quelque chose !
Un biologiste moléculaire américain, Bruce Lipton, nous le rappelle : « nous ne sommes plus victimes de nos gènes, on peut en prendre le contrôle ». Il va encore plus loin :
Les pensées influent directement sur la manière dont le cerveau contrôle toute la physiologie du corps.
Allons, c’est du n’importe quoi !
Mais non, c’est de l’épigénétique !
L’Epigénétique : c’est quoi encore ce truc ?
Le principe de base de l’épigénétique : notre mode de vie modifie l’expression de nos gènes…
On a tous entendu parler de la génétique et de l’ADN…
La génétique, ce n’est pas si vieux que ça… ce n’est qu’en 1990 que des chercheurs se lancent dans un travail énorme : le Projet Génome Humain, autrement dit, le séquençage de notre ADN.
Au bout d’années de recherches, ces chercheurs sont arrivés à la stupéfiante découverte suivante : les codes permettant de lire les gènes et de les transcrire pour créer nos cellules ne représentent que 2% de l’espace de stockage de l’information génétique.
Qu’en est-il des 98% restants ? les chercheurs appelèrent cela l’ADN poubelle.
Or, on sait aujourd’hui que cet ADN non codant est loin d’être inutile. Il forme l’ensemble des gènes qui déterminent les modifications épigénétiques.
Et ces modifications épigénétiques…. C’est NOUS qui en sommes le chef d’orchestre.
Notre mode de vie modifie l’expression de nos gènes
Vous avez bien lu ! C’est votre alimentation, votre hygiène de vie, votre façon de penser, qui va aller modifier vos gènes, dans un sens comme dans l’autre d’ailleurs !
Vous vous rendez-compte de la portée incroyable de cette découverte ?
En gros : vous venez d’une famille avec un terrain d’une maladie quelconque. Votre grand-mère l’avait, votre mère l’a eue, et on vous a toujours dit que vous n’y couperez pas !
Alors, vrai ou faux ?
VRAI, car vous portez en vous les gènes de cette maladie dite « génétique ».
Mais FAUX ! car en réalité, c’est votre mode de vie qui va faire en sorte que ce gène se développera ou non !
Si vous reproduisez les mêmes schémas alimentaires, nerveux, anxiogènes, qui ont permis l’apparition de la maladie chez vos parents, il y a fort à parier que la maladie en question apparaitra.
Par contre, si vous décidez que vous êtes maitre de votre vie, de votre destinée, de votre santé, il ne tient qu’à vous de ne pas reproduire les schémas précédents, et vous augmenterez vos chances de ne pas développer cette maladie, que l’on dit pourtant être héréditaire.
Décidons de l’expression de nos gènes
Dans son livre intitulé « La symphonie du vivant », Joël de Rosnay, docteur ès sciences, chercheur et enseignant au MIT (Massachusetts Institute of Technology) nous livre ses précieux conseils pour diriger l’expression de vos gènes dans la bonne direction :
- Limiter les calories : « Passer de 2 200 calories (la norme) à 1 900 calories par jour. »
- Boire de l’eau : « Mieux vaut privilégier l’eau par rapport aux sodas et autres boissons sucrées. De 8 à 9 grands verres d’eau [pour] l’élimination des produits toxiques. »
- Jeûner : « La pratique régulière du jeûne sous suivi médical ou en clinique spécialisée produit des effets épigénétiques spectaculaires. »
- Manger en couleur : « Les fruits et légumes de couleur, en particulier rouges, jaunes, orangés, bleus ou pourpres, contiennent des antioxydants et des anti-inflammatoires. »
- Privilégier les bonnes graisses : « L’huile d’olive vierge réduit le risque de maladies cardio-vasculaires. Elle améliorerait également la mémoire et protégerait contre la maladie d’Alzheimer. »
- Manger du poisson : « N’oublions pas les vertus du poisson sauvage pêché en mer, riche en huiles oméga 3. Mieux vaut manger les petits poissons. »
- N’oublions pas le chocolat ! « De 2 à 4 carrés de chocolat noir intense 70 % par jour. Il recèle des éléments nutritifs tels que le magnésium, des stimulants du système nerveux, de la caféine, de la sérotonine aux effets antidépresseurs. »
- La marche : « Cet exercice anodin produit des effets extraordinaires largement sous-estimés. Le sport favorise la sécrétion d’endomorphines, qui agissent comme de véritables drogues internes […] et produisent des effets antidépresseurs. »
- Adapter son effort à son âge : « Tout le monde peut pratiquer le jogging, le vélo ou la natation, en adaptant son rythme à son âge : inutile de forcer. »
- Trente à quarante minutes d’activité physique par jour. « Plutôt le matin ou le soir. »
- La communication non violente : « Il s’agit de transformer les conflits potentiels en dialogues paisibles et de désamorcer les disputes. »
- Penser positif : « Osons la pensée positive, constructive, pragmatique, pour donner envie de construire ensemble l’avenir […]. »
- Rire : « Habituez-vous à rire le plus souvent possible ! L’endorphine peut être facilement libérée par le cerveau lors des fous rires. »
- Produire de l’ocytocine : « Sécrétée lors des câlins, des relations amoureuses, des rapports sexuels, d’échanges de cadeaux, cette hormone dite sociale […] renforce le sentiment de confiance en soi et dans les autres. »
- Aimer : « L’amour est aussi un phénomène épigénétique […]. Par conséquent, vivre une relation amoureuse stable ne peut qu’avoir des effets bénéfiques sur notre santé. »
- Relaxation, méditation, yoga, autant de techniques visant à réduire le stress et les risques de maladies cardio-vasculaires.
Si certains de ces conseils peuvent vous paraître évidents, tous ne sont pas forcément faciles à mettre en application au quotidien.
C’est là que le naturopathe, également appelé « éducateur de santé » intervient. La liste de recommandations qui précède reflète très exactement les recommandations de base du naturopathe. A la différence d’une liste de conseils, celui-ci pourra adapter à votre tempérament, à votre personnalité, des conseils d’alimentation et d’hygiène de vie que vous vous sentirez capable de mettre en place.
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